le Fort de Penfret, une enigme ?
Le Fort de Penfret de par sa spécificité liée au phare érigé sur le bâti intéresse les passionnés de fortifications d'autant que celui-ci n'est pas un modèle standard. Mr Malchair de Belgique initiateur de l'Index précédemment cité et Mr Malecot propriétaire d'un fort CDG 1846 à Belle-Ile en mer nous transmettent leurs références bibliograhiques, pour les généralités "Les derniers Châteaux-forts" (Philippe Truttmann- Gérard KLOPP, éditeur - 57100 Thionville-1993), et pour le document iconographique ci-après
Nicole Le Pourhiet Salat, "La défense des îles bretonnes de l'Atlantique, des origines à 1860", publication du service historique de la Marine, Vincennes, 1983. (pages 304 à 307) Pour soixante hommes, initialement prévus pour servir neuf bouches à feu.
Le PHARE: projet validé en 1834, actif en 1838
le FORT: construction1841-1847 placé à 50 mètres en avant du phare, 50m de long X 40m de large comprend un réduit et une batterie circulaire, des casernements et une très grande citerne.
Par une porte débouchant dans le fossé le fort communique avec la batterie armée de 8 pièces, 3 canons de 30, 3 obusiers de 22 et 2 mortiers de 30. Les feux sont dirigés partie sur le mouilage partie sur la pointe de Trévignon.
classé le 27 septembre 1861 (2e importance) désarmé en 1873 et déclassé en 1889 et remis à l’administration des Travaux Publics en 1891.
D'après"L'archipel des Glénan en Basse-Bretagne" par le Vicomte de Villiers du Terrage (extrait des Mémoires de l'association bretonnes, Congrès de Concarneau en 1905- imprimé à Saint-Brieuc en 1906 et réédité en 2003 par les édition La Découvrance en Charente dans la collection les inédits de Marine)